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عدد المساهمات : 137 نقاط : 346 السٌّمعَة : 2 تاريخ التسجيل : 31/10/2010
| موضوع: L'architecture Grecque I/ Paysage et implantations II/ Courants artistiques et formes architecturales primitives III/ Les édifices a. L'habitation b. Le palais c. Sanctuaire et temple d. Les monuments de l'architecture civile Conclusion : • conception de الأحد أكتوبر 31, 2010 4:24 pm | |
| I/ Paysage et implantations II/ Courants artistiques et formes architecturales primitives III/ Les édifices a. L'habitation b. Le palais c. Sanctuaire et temple d. Les monuments de l'architecture civile Conclusion : • conception de l'espace et évolution historique IV/ Les ordres architectoniques a. Ordre dorique b. Ordre ionique c. Ordre corinthien Conclusion : • les domaines propres des divers ordres, leurs rôles, leur association • l'articulation V/ L'urbanisme Conclusion générale
I/ Paysage et implantation L'architecture grecque émerge en mer Egée, au milieu d'un paysage qui se caractérise par la grande variété de ses sites naturels. Il se compose d'espaces définis qui semblent disposé au peuplement humain. Des vallées et des plaines fertiles de petites dimensions sont limitées par de hautes montagnes arides. Au centre et au sud, les îles forment des ponts reliant les continents. La protection assurée par les montagnes garantit à l'espace égéen un développement distinct et la position des îles favorise les échanges culturels et humains.
Même s'il y avait une certaine régularité dans les implantations grecques, elles étaient toujours voulues comme endroits individuel, auquel on ne permettait pas de grandir au-delà d'une certaine dimension. A partir du 5e siècle AJC, c'est une grille orthogonale qui organisa le plus souvent la planification de la cité. Mais, contrastant avec l'importance symbolique de l'espace orthogonale adopté en Egypte, l'architecture grecque l'utilise uniquement pour faciliter l'élaboration des plans et la fondation de nouvelles colonies. Comme tel, il ne présentait nulle fonction symbolique au-delà de la définition d'une grille orthogonale, commune à tous les citoyens de la cité grecque. Son centre était réservé à l'agora, un espace circonscrit où se produisent les rencontres publiques. Il n'y a pas d'axes majeurs et la position des monuments principaux est toujours déterminée par le paysage environnant.
II/ Courants artistiques et formes architecturales primitives En Grèce l'architecture se caractérise par une évolution complexe : l'invasion dorienne, venue du Nord peu après la guerre de Troie, a fait de la Grèce comme un monde nouveau. Les Doriens, une race de montagnards, favorisent une architecture épurée et qui vise avant tout à la sévère beauté des lignes. Désormais, le génie dorien et les traditions ioniennes vont s'associer sans se confondre. La double origine ionienne et dorienne dont le peuple grec est issu se manifeste à travers les ordres architectoniques.
L'âge de bronze moyen (2600-2000 AJC) : En Crête, c'est l'époque des premiers palais (Cnossos, Mallia et Phaistos) ; une architecture minoenne en référence à Minoen est naît grâce à la construction de ces palais.
Cnossos se développe et devient la première ville de la Méditerranée. Par son commerce maritime, la culture minoenne est en relation avec l'Egypte, la Phénicie et la terre mère grecque.
L'architecture minoenne qui est naît de la construction des grands palais se caractérise par une complexité évidente sous forme de labyrinthe – qui désigne, en grec, une architecture à plan compliqué). Il se compose de constructions de différentes hauteurs et profondeurs qui ne sont pas réunies par un système d'axes de symétrie et d'alignement, mais par un ordre complexe d'ensemble.
L'ordre minoen se présente sous forme d'un support en bois ; un fût rétrécis vers le bas, qui repose sur une dalle en pierre (plinthe), ronde ou angulaire. Le chapiteau est formé par un coussinet entre les annelets et les liens. Un abaque carré porte la poutre en saillie.
L'âge de bronze récent (1600-1100) : La Crête dépend des rois de Mycènes et se rattache à la terre mère grecque. Les principales villes fondées sont Péloponnèse, Attique, Béotie, Mycènes. La culture mycénienne reprend beaucoup d'éléments de la culture minoenne, mais suit sa propre voie ne architecture.
L'architecture mycénienne s'oppose à l'architecture minoenne dans ses types de construction comme le mégaron et dans la recherche de la monumentalité à l'instar de la technique monumentale du mégalithe. La porte d'entrée du Trésor d'Atrée à Mycènes demeure l'exemple classique de « la construction mégalithique » : quatre blocs monolithes pesant plusieurs tonnes forment un encadrement de pierre d'environ 3,25 m de hauteur te 3 m de largeur. Au-dessus du linteau, le triangle de décharge zest évidé. Il est fermé par une dalle de pierre triangulaire haute de 3 m, sculptée sur le côté face de deux lionnes.
Le mégaron représente dans l'architecture mycénienne aussi bien la pièce principale de l'habitation que les bâtiments et les lieux de réunion. C'est un corps de bâtiment d'une simplicité élémentaire : rectangle long avec murs latéraux, subdivisé en une seule pièce principale et une ou deux secondaires. La façade s'ouvre en général par un vestibule ouvert, soutenu par des colonnes et avec des statues en saillie. Le mégaron est une construction à orientation nette ; les pièces sont disposées en enfilade alors que l'accès est placé dans l'axe central
III/ Les édifices a. L'habitation A l'époque grecque se distinguaient trois types d'habitation :
La maison à pastas : Sa parcelle de forme régulière d'environ 17 m x 17 m est desservie par un chemin central venant du Sud. Elle occupe une parcelle. L'ail avant de la maison est haute d'un étage ; elle comprend une cour précédée d'un vestibule et flanquée sur les deux côtés (Est et Ouest) de pièces d'habitations. Dans l'aile Nord s'élève un portique qui traverse la maison. Il s'ouvre vers la cour, par une colonnade et dessert les pièces principales de la maison. Un escalier mène à l'étage supérieur au-dessus de l'aile Sud.
La maison à péristyle : Elle a une cour pour centre. Une colonnade qui en fait le tour sur 3 ou 4 côtés dessert les différentes ailes de la maison.
La maison à cour avec mégaron : Derrière le vestibule, un étroit couloir conduit latéralement vers l'extérieur de la maison et s'ouvre par une colonnade sur la cour intérieure, autour de laquelle sont disposées selon la tradition les différentes ailes de la maison, à un ou deux étages. La pièce principale, le mégaron, en constitue la caractéristique avec son vestibule couronné d'un pignon et son toit saillant.
b. Le palais Palais minoen : Le palais de CNOSSOS qui couvre une superficie de 22000 m² représente une conception en labyrinthe. Il est édifié autour d'une cour centrale de forme rectangulaire. L'aile Ouest englobe les espaces réservés au culte et aux cérémonies officielles. A la différence d'autres palais, dans l'aile Est, sont insérés les appartements royaux.
Forteresse mycénienne : Vaste enceinte fortifiée, elle est construite en des endroits très difficiles d'accès. Dans la ville de Troie II, un ensemble de mégarons est bâti sur le sommet de la colline. Six grandes constructions organisées en longueur se côtoient en deux groupes parallèles. Pour marquer l'entrée, le plan du mégaron se transforme en propylée. La forme de la ville forteresse est circulaire avec remparts circulaires, les mégarons sont placés dans une situation permettant d'exercer le contrôle.
c. Sanctuaire et temple
Sanctuaire : la plus importante forteresse sanctuaire de l'Attique est au 12e siècle AJC l'Acropole d'Athènes. L'emplacement des temples dans ce lieu sacré ne suit aucun plan contraignant. Les portes monumentales (propylées) s'adaptent sans rapport direct avec le temple à un endroit convenable du mur du téménos.
Temple : les temples primitifs (temple d'Apollon à Dreros) conserve la forme du mégaron mycénien. Les temples à péristyle présentent l'association des structures contrastées du mégaron fermé à orientation marquée et du péristyle ouvert sur tout son périmètre. Dans le noyau central du temple on remarque la construction orientée du mégaron tandis que son enveloppe présente un péristyle qui tend vers une uniformité esthétique. Le plan général est construit symétriquement aussi bien selon l'axe longitudinal que selon l'axe transversal. L'espace central appelé cella peut posséder une à trois nefs. En effet, des colonnades intérieures subdivisent en trois nefs la cella.
A l'extérieur, ce qui donne au temple sa physionomie, c'est sa colonnade et son fronton.
d. Les monuments de l'architecture civile
Propylée : il constitue l'entrée à l'habitation royale ou au sanctuaire ; il se forme de vestibules antérieur et postérieur, chacun avec une colonnade dorique ou ionique ainsi qu'un mur de porche central. Le triangle du fronton se dresse en façade au-dessus de l'entrée. Théâtre : l'architecture des théâtres comme celle des propylées est une branche de l'art religieux des Grecs. Des gradins sans toiture, sont étagés sur le flan d'une colline suivant un plan concentrique. L'orchestre est une plate forme vide, réservé aux évolutions des chœurs. La scène proprement dite est une tribune étroite, isolée en avant d'une cour de service qui a pour fond une élégante colonnade dorique.
Bouleutérion : c'est le siège du conseil de l'Etat et la commission exécutive. Il consiste en une salle rectangulaire avec des gradins en hauteur, sur les deux côtés. A la fin du Ve siècle AJC un autre type se dégage : une salle carrée avec des gradins en hauteur, disposés sur trois côtés, comme dans un théâtre.
Stoa : espace d'échanges commerciaux, elle présente une longueur de 116,5 m et ferme le côté sud de l'agora. Haute de deux étages, elle est fondée sur un podium. Les galeries longitudinales desservent au niveau de chaque étage 21 boutiques.
Conclusion : • conception de l'espace et évolution historique Les exemples ci-dessus ont montré que la caractérisation d' « hétérogène » s'applique à l'espace grec.
- L'architecture sacrée grecque ne représente pas l'image d'un espace unique et global ; des significations particulières y sont symbolisées. - La forme de l'édifice individuel et le groupement de plusieurs de ces édifices se basent sur des principes d'organisation différente. - Le concept grec de l'espace est pluraliste. - L'interaction harmonieuse de plusieurs modes d'organisation spatiale dans l'architecture grecque classique résulte d'une évolution historique. - Le point de départ commun au temple et à l'habitation fut le simple mégaron se développant dans deux directions opposées. Le temple devient la manifestation d'un caractère bien défini alors que l'habitation évolue vers la différentiation fonctionnelle.
IV/ Les ordres architectoniques a. Ordre dorique Les éléments caractéristiques de l'ordre dorique seront ainsi décrits :
Soubassement : l'ordre repose sur un socle à forte saillie, fait d'assises en retraite qui règnent au pourtour de l'édifice. Au VIe siècle, ces assises de soubassement sont des escaliers (3 degrés). La dernière marche appelée stylobate sert de support aux colonnes.
Colonne : leur degré d'élancement et leur espacement d'axe en axe déterminent le caractère plastic du temple.
1. /Base : cette plate-forme circulaire, observée au pied de la plupart des colonnes égyptiennes, n'existe dans l'ordre dorique qu'à titre exceptionnel.
2. /Fût : les fûts les plus anciens sont monolithes. On ne se décide que peu à peu à construire des fûts par tambours. Le diamètre décroît du pied du fût à son sommet. En surface, apparaissent des cannelures au nombre de 20 ou seulement 16 ; la section des cannelures est un arc de cercle très aplati et l'arête est en général vive.
3. /Chapiteau : il joue le rôle constructif de sous-poutre et, au point de vue décoratif, le rôle d'une transition entre la section circulaire du fût et les lignes droites de l'entablement. Il se compose de deux membres : un tailloir faisant sous-poutre ; une échine faisant raccord.
Entablement (épistyle) :
1. Architrave : l'architrave, le poitrail qui porte les membres supérieurs de l'entablement, était de bois dans les temples primitifs. Vers le VIe siècle survient le changement des matériaux : une poutre de pierre prend la place d'un poitrail en charpente. La portée se réduit alors et l'architrave devient une poutre agissante. Sa décoration se réduit à un bandeau lisse. 2. Frise : interposée entre l'architrave et la corniche, elle est constituée par une alternance de triglyphes formant ou simulant une ossature, et de métope faisant office de remplissage. Les triglyphes sont des pillettes ou des monolithes ; et les métopes sont des dalles minces. Les triglyphes portent sur leur flanc des rainures verticales où les métopes se glissent à coulisse. Le tout donne une construction légère, chargeant peu l'architrave. Les métopes offrent une surface idéale pour les représentations figurées. Chaque métope offre un tableau.
b. Ordre ionique
Soubassement : C'est sous la forme d'un perron continu que se présente le soubassement des colonnades ioniques, avec 2 à 4 degrés. .
Colonne : Avec ou sans podium les colonnes sont montées en trois parties
1. /Base : elle prend la forme, soit d'un disque ordinairement profilé, et débordant le fût, soit d'un disque reposant sur le soubassement par l'intermédiaire d'une plinthe carré. 2. /Fût : il est effilé et haut avec un léger rétrécissement au sommet. Ses cannelures sont au départ au nombre de 48, mais plus tard de 24 avec l'introduction de méplats. Ce qui donne un profil longiligne au fût.
3. /Chapiteau : Les premiers sont à feuilles enroulées, ensuite à volutes éoliennes.
Entablement (épistyle) : Il s'agit d'un entablement mince dont les éléments sont une architrave à bandes, une frise sans triglyphe et une corniche peu saillante, sans mutules, généralement ornée d'une rangée de denticules.
c. Ordre corinthien : se distingue par le chapiteau à corbeille de feuillage ; c'est une variété plus riche de l'ordre ionique.
Conclusion : • les domaines propres des divers ordres, leurs rôles, leur association Le dorique, par son monumental aspect, est tout désigné comme l'ordre des très grands temples. C'est l'ordre ionique qui décore les édifices de modestes proportions. L'ordre corinthien convient aux édifices qui comportent l'élégance plus que la majesté. Dés le Ve siècle, l'ionique tend à devenir l'ordre des intérieurs (propylées d'Athènes p.ex.). L'ordre corinthien semble, par sa délicatesse, fait pour les intérieurs. Les ordres sont parfois superposés. Leur légèreté commande leur superposition.
• l'articulation C'est l'ordre dorique qui a le mieux concrétisé la présence plastique du temple. Le caractère de l'ordre dorique peut exprimer une idée de poids enraciné dans la terre. Sans base les colonnes doriques reposent lourdement sur le sol et leurs fûts à cannelures semblent incarner la force musculaire masculine. L'ordre ionique personnifie la grâce et la beauté féminine. Le Corbusier disait « on s'est attendrit et on a fait de l'ionique ».
V/ L'urbanisme L'ordonnancement urbain a comme référence désignée le système hippodamique (en référence à Hippodamos de Milet)/ - Le tracé des rues est régulier sous forme de damier. - L'occupation au sol est rationnelle. - Le réseau de voies se coupant à angle droit divise la ville en îlots (insulae) identiques.
Conclusion générale
La distribution géographique des styles répond à la répartition des races. A l'est de la Grèce l'ordre ionique règne sans partage ; l'occident du monde grec est le domaine du dorique. Et entre les deux groupes, la Grèce propre, où les deux races se sont mêlées, reste comme un foyer commun où les deux styles se perpétuent et se développent à la fois. L'Acropole d'Athènes n'appartient ni à l'un ni à l'autre, c'est l'art grec tout entier qu'elle résume. | |
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